Informations générales

  • Nom scientifique : Camelus bactrianus
  • Nom vernaculaire : Chameau de Bactriane
  • Classification zoologique : Mammalia, Cetartiodactyla, Camelidae
  • Statut de protection : En danger critique d’extinction
  • Menaces : Dégradation de l’habitat (mines à ciel ouvert, essais nucléaires chinois, troupeaux domestiques) et chasses (sportive et braconnage)
  • Effectifs : 950 spécimens dans la nature
  • Prédateurs : Humains et loups (attaque sur jeunes chameaux)
  • Date d’apparition sur terre : Eocène à environ 40 millions d’années

Généralités

Le Chameau de Bactriane ne vit plus qu’en milieu désertique. Herbivore migrateur, il fréquente autant les montagnes rocheuses que les déserts de sable.

Côté conservation

Plusieurs programmes de conservation existent, mais seuls 50 spécimens sauvages sont actuellement en captivité dans le cadre d’un programme de reproduction Sino-mongole.

ÉLÉMENTS REMARQUABLES

D’une hauteur au garrot pouvant aller jusqu’à 3.45 mètres et d’un poids pouvant atteindre les 650 kilogrammes le Chameau de Bactriane ne vit plus qu’en milieu désertique comme le kangourou roux. Herbivore migrateur, le Chameau de Bactriane fréquente autant les montagnes rocheuses que les déserts de sable.

FAIT ÉTONNANT

Les déserts ne sont de loin pas tous chauds. Les températures du désert de Gobie, en Asie centrale où évolue le Chameau de Bactriane, peuvent y varier de 50°C en été à -40° en plein hiver. Rajoutez à cela des vents d’une vitesse moyenne de 80km/heure venant de Sibérie et vous obtenez un des milieux les plus inhospitalier de la planète. Le plus grand problème des Chameaux de Bactriane est d’avoir accès à de l’eau. En effet, soit l’eau est glacée, soit elle s’évapore sans jamais passer par l’état liquide.

Les Chameaux de Bactriane consomment donc de la neige ce qui est particulièrement dangereux pour l’estomac. Ils sont donc obligés d’en consommer peu mais souvent pour l’équivalent de 10 litres d’eau par jour contre 200 litres par jour pour leurs frères africains.

DE CHAMEAU ET D’HOMME

C’est du chameau de Bactriane que descendrait le Chameau domestique qui, lui, a réussi tout autrement en matière d’effectifs avec actuellement environ 1.5 millions de têtes à travers le monde. S’il n’en reste que peu et uniquement sur les routes impraticables par d’autres moyens, cela fait des millénaires que des caravanes de chameaux parcourent l’ancienne route de la soie en Asie centrale. Les chameaux apportent également chauffage (grâce à leurs excréments), lait, laine et viande aux derniers nomades de cette partie austère du globe.

JEUNES PUBLICS

Si le Chameau de Bactriane est de la même famille que le lama ou l’alpaga, il a quant à lui des bosses sur le dos qui font la différence. Ces bosses servent au chameau de lieu de stockage des graisses qui lui permettent de résister jusqu’à trois semaines sans boire ni manger.

Les graisses étant concentrées dans les bosses, le chameau en a moins sous la peau ce qui lui permet de lutter plus efficacement contre la chaleur et avoir donc moins besoin d’eau.