• Nom scientifique : Camelus dromedarius
• Nom vernaculaire : Dromadaire
• Classification zoologique : Mammalia, Artiodactyla, Camelidae
• Effectifs : 15000000
• Date d’apparition sur terre : 40 millions d’années

Sensible au froid et à l’humidité, le Dromadaire vit généralement en groupe de 6 à 20 individus qui parcourent de préférence les prairies sèches aux courtes saisons de pluie et les déserts.

Sensible au froid et à l’humidité, le Dromadaire vit généralement en groupe de 6 à 20 individus qui parcourent de préférence les prairies sèches aux courtes saisons de pluie et les déserts. Pouvant peser jusqu’à 690 kilogrammes et atteindre les 45 ans, le Dromadaire est un grand herbivore qui se nourrit d’arbustes et de graminées dans un habitat avec peu de végétaux. Les derniers Dromadaires sauvages se seraient éteints il y a de cela 2 000 ans, mais la population de dromadaires subsistant à l’heure actuelle est en partie encore semi-sauvage

Les dromadaires sont adaptés aux déserts, il n’y a aucun doute là-dessus. Dans ces milieux si inhospitaliers que battent les vents, avoir une double rangée de cils comme les dromadaires pour se protéger les yeux du sable est un vrai avantage. Tout comme de pouvoir fermer ses narines à volonté ! Plus étonnant encore, le dromadaire a la faculté de faire varier la température de son corps pour éviter de ne trop transpirer et donc de perdre de l’eau. Il peut ainsi réguler sa température corporelle de 32 à 42°C. Leur métabolisme est également capable d’encaisser une perte d’eau de 30% là ou pour la quasi-totalité des autres mammifères cette perte hydrique est mortelle à partir de 15%.

Domestiqué il y a de cela 4 000 ans, le Dromadaire sert depuis lors de bête de somme, produit du lait, de la viande, de la laine, du cuir et un combustible (ses excréments) aux Hommes. Sans lui, jamais les Hommes n’auraient pu investir ces lieux aussi hostiles que sont les déserts. Depuis peu mais sans que personne ne remette la chose en cause, le dromadaire est également considéré comme le moyen le plus écologique de produire des aliments riches en protéines dans les zones arides du globe.

Contrairement au Chameau de Bactriane, le dromadaire peut boire à toute vitesse pour se réhydrater au plus vite. Il peut alors boire jusqu’à 10 litres à la minute et 100 litres d’une seule traite.